L’azérolier est un arbre ou arbuste peu épineux, à croissance lente pouvant atteindre jusqu’à 5 mètres de hauteur sur les pentes ensoleillées et dans les zones boisées. Sous un climat méditerranéen, il donne des fruits comestibles de couleur jaune ou rouge à maturité. Ils sont nommés « azeroles », « pommettes » ou « cenelles », avec un goût un peu acidulé mais agréable. Ces baies mesurent jusqu’à 4 cm de diamètre, leur goût varie selon les cultivars. Généralement, elles contiennent de 1 à 3 gros pépins qui deviennent matures en fin d’été.
Culture et plantation
De préférence, la culture de l’azérolier se fait en période chaude ou en plein soleil. Etant une plante sauvage, l’azérolier peut être cultivé même sur les sols secs ou calcaires. Bien qu’il supporte bien les périodes de sécheresse, il ne peut fructifier qu’en climat méditerranéen.
Pour éviter la dormance de ses graines, il est conseillé de les faire pousser en début de la saison estivale. Ainsi, la germination spontanée commencera au printemps suivant. Sinon, la multiplication végétative traditionnelle par bouture ou par greffage est également possible.
Bienfaits et vertus pour la santé
L’azérolier est une plante médicinale qui a été exploitée pour longtemps en médecine traditionnelle. De plus, elle a été largement utilisée dans les préparations pharmaceutiques, principalement en raison de ses effets bénéfiques sur la santé et sa faible toxicité. Les effets pharmacologiques de l’azérolier ont été principalement attribuables à leurs contenus abondants en polyphénols. Actuellement, il y a une augmentation de l’utilisation des espèces d’aubépine pour le traitement de plusieurs maladies cardio-vasculaires. En effet, ces espèces ont été indiquées comme étant des médicaments à base de plantes dans les pharmacopées de plusieurs pays (l’Allemagne, la France, la Chine et l’Angleterre) pour le traitement de la forme modérée de l’insuffisance cardiaque. En outre, plusieurs enquêtes ethnobotaniques et ethnopharmacologiques sur l’utilisation thérapeutique des plantes indigènes ont révélé que la décoction des feuilles et des fruits mûrs de l’azérolier est utilisée en médecine traditionnelle pour traiter les maladies cardiovasculaires, ainsi que le cancer, le diabète et les faiblesses sexuelles.
Les baies du genre Crataegus ont un effet bénéfique sur les arythmies cardiaques. En effet, ils améliorent la circulation cardiaque en stimulant son activité en fonction de la nécessité. Il en résulte une dilatation de l’approvisionnement sanguin coronaire et une tendance à ralentir ou stabiliser la contractilité du muscle cardiaque. Il s’avère donc inoffensif d’utiliser les baies de l’azérolier comme traitement à long terme pour une insuffisance ou un défaut cardiaque. Outre cela, ces baies provoquent la réduction des taux sanguins élevés d’acide pyruvique et d’acide lactique, la normalisation de la systole prolongée et la prévention de modifications électrocardiographiques dues à une hypoxie.
En bref, c’est une herbe précieuse pour un cœur fort et sain en raison de ses propriétés antioxydantes puissantes. Mis à part les maladies cardiovasculaires, les différents organes de l’azérolier (feuilles, fleurs, pousses, racines) ont été utilisées en médecine traditionnelle pour diverses maladies telles que la toux, la grippe, l’asthme, les maux d’estomac, les douleurs rhumatismales, la néphrite et les hémorroïdes.